Sous-Traiter en BTP : avantages et inconvénients

   Selon les besoins de l’activité, la sous-traitance en BTP s’immisce comme une solution envisageable qui apporte une main d’œuvre supplémentaire sans engager à recruter de manière pérenne à la charge de la société. Entre méfiance et espérance d’économies, quels sont les avantages et les inconvénients de faire appel à une entreprise extérieure ?

Les avantages de la sous-traitance pour les entreprises du bâtiment

   Faire intervenir une société pour effectuer une partie du chantier confié à sa propre société revêt un avantage indéniable lorsque l’exécutant sélectionné maîtrise un corps de métier absent au sein des effectifs réguliers de l’entreprise. En effet, cela ouvre des opportunités de travail en élargissant les compétences de l’enseigne.

Ainsi, il est possible de remporter des chantiers plus importants qui génèrent une rentrée d’argent et une publicité appréciables. De plus, comme pour palier à un manque ponctuel d’ouvriers, cette solution soulage la trésorerie à l’année. Lorsque les travaux prévus sont terminés, la masse salariale demeure la même.

   Outre cette réduction de la main d’œuvre gérée à l’année, faire appel à des sous-traitants accroît le réseau de l’entreprise du bâtiment. Elle peut s’entourer de plusieurs métiers complémentaires qui, à leur tour, promeuvent ses services et l’invitent à prendre part à d’autres projets sinon demeurés hors de portée.

Si le bouche à oreille des clients représente une source de reconnaissance précieuse, la recommandation par un professionnel d’un secteur connexe rassure également les prospects qui apprécient d’avoir affaire à un unique interlocuteur qui chapeaute l’ensemble des intervenants.

Les inconvénients de l’extériorisation de la main d’œuvre

La perception du client

   En revanche, la sous-traitance BTP porte son lot d’inconvénients qu’il est indispensable de prendre en compte afin d’adopter la meilleure conduite. Si les particuliers apprécient de confier leurs projets d’ampleur à un maître d’ouvrage qui gère les intervenants sans se soucier de leur appartenance à la société contactée à l’origine, la perception peut s’avérer bien différente sur des chantiers de moindre envergure.

Le regard du client dénote alors une impression négative qui peut nuire à l’image de la société. Les demandeurs déplorent une multiplication des intervenants, une société qui accepte des contrats qu’elle ne peut honorer pleinement et les conséquences peuvent être lourdes si le sous-traitant révèle des compétences insuffisantes ou impose des temps d’exécution plus longs. C’est un problème courant quel que soit le secteur d’activité.

   Pour cette raison, notre société AGM TEC refuse toute intervention extérieure et garde sous contrôle l’intégralité de sa chaîne de la fabrication au SAV. Le service après-vente est, par exemple, entièrement géré dans les locaux toulousains de l’entreprise. Les entretiens et les réparations sont scrupuleusement suivis et exécutés dans un délai n’excédant pas 24 à 48h pour que nos clients jouissent de leur matériel à tout moment surtout lorsqu’ils sont engagés sur un chantier.

   Pour éviter des désagréments, il importe de sélectionner avec attention les entreprises extérieures et cela prend du temps. Se constituer un répertoire de sociétés à contacter, découvrir leur fonctionnement puis répartir les tâches en fonction du planning du sous-traitant n’est pas aisé. L’étude préalable du projet et des atouts financiers est un impératif pointilleux. Un réseau établi au fur et à mesure soulage ces procédures.

La gestion du matériel

   Un autre aspect qui pèse dans la gestion du temps et du budget lorsqu’une société fait appel à une main d’œuvre extérieure concerne le matériel. Si certains corps de métier interviennent avec leur propre équipement, une partie des mains supplémentaires utilise les appareils fournis par la société qui apporte le chantier. Par manque de connaissance du matériel, par précipitation ou besoin de formation, la casse intervient régulièrement.

Pour preuve, nos caméras d’inspection sont fabriqués avec des joncs de poussée en fibre de verre renforcée. Ces derniers ont été étudiés pour supporter les interventions intensives et excellent dans le relevé visuel des canalisations et des réseaux souterrains. La gamme de caméras d’inspectionTubicam® offre des diamètres de têtes de caméra et de jonc variés pour s’adapter aux besoins d’exploration tandis que les vidéoscopes industriels de la gamme Endoscam® portent des câbles souples ou semi-rigides selon leurs fonctions.

   Pourtant, des équipements arrivent au SAV avec le jonc cassé. La pression exercée s’est avérée trop forte et inadaptée. L’explication réside souvent dans une recherche de rapidité où l’outil d’inspection a été utilisé comme appareil de débouchage. Or, ces deux manipulations sont distinctes et requièrent des équipements dédiés.

Nos furets déboucheurs manuels ou électriques auraient parfaitement exécuté le récurage sans aucun dégât. Le Tubiclean® ML convient aux diamètres de 20 à 75 mm et se distingue par sa capacité d’adaptation. A la base déboucheur manuel, il accueille une visseuse électrique qui accélère et renforce son action dans la petite plomberie.

Pour les travaux plus importants, le Tubiclean® 390 AF ou le Tubiclean® 570 effectuent des débouchages en profondeur qui ne peuvent être réalisés par des endoscopes prévus pour le repérage. Cette gestion de l’équipement revient à la charge de la société commanditaire et engendre du temps et des frais qu’il faut prendre en compte.

   La sous-traitance en BTP apporte son lot de facilités et de gestion supplémentaire. En premier lieu, la constitution d’un réseau de professionnels est une stratégie payante. Entourée de compétences multiples, la société accepte des chantiers plus nombreux et plus importants sans se soucier de répercussions négatives sur ses clients ou sur son matériel. C’est alors un choix 100 % gagnant.

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